PATRIMOINE
PATRIMOINE HISTORIQUE
Dolmen d’Aizkomendi (Egilatz)
À proximité du cœur d’Egilatz, se trouve le dolmen d’Aizkomendi, un monument funéraire datant de l’Âge du Bronze, considéré jusqu’à aujourd’hui comme le plus grand d’Euskadi.
info
La chambre est composée de dix grandes dalles et recouverte d’une pierre qui servait de couvercle. À l’origine, celle-ci possédait un couloir d’environ 6 mètres qui permettait d’accéder à la chambre centrale, mais celui-ci fut détruit peu après sa découverte, en 1832, ainsi que les restes se trouvant à l’intérieur.
Autres données importantes
Type de ressource : Restes archéologiques – Monument mégalithique
Période : Néolithique – Âge des Métaux
Horaires d’ouverture : toujours ouvert
Visites guidées : non disponibles
Accessibilité : le dolmen dispose d’un parking privé à quelques mètres.
Plus d’informations / Contact :
Office de Tourisme de Llanada Alavesa
Calle Mayor, 8. Agurain/Salvatierra. 01200
0034 945 30 29 31.
2turismo@arabakolautada.eus
Dolmen de Sorginetxe
À proximité d’Arrizala, au Sud d’Agurrain, se trouve le dolmen de Sorginetxe, construit durant la période Néolithique. À cette période, les pasteurs enterraient leurs morts dans ce type de constructions, comme en témoignent les restes osseux retrouvés lors des fouilles réalisées à la fin du XIXème siècle.
Sa chambre est composée de 6 dalles, dont une qui est tombée et qui est recouverte par une autre de grande taille. Ce dolmen renferme de nombreuses légendes, dont une racontant qu’il a été construit par les sorcières, d’où il tiendrait son nom actuel.
Autres données importantes
Type de ressource : Restes archéologiques – Monument mégalithique
Période : Néolithique – Âge des Métaux
Horaires d’ouverture : toujours ouvert
Visites guidées : non disponibles
Accessibilité : le dolmen dispose d’un parking privé à quelques mètres.
Plus d’informations / Contact :
Office de Tourisme de Llanada Alavesa
Calle Mayor, 8. Agurain/Salvatierra. 01200
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Palais et Château de Guevara
Dans la commune de Barrundia, sur la colline proche du cœur de Gebara, se dressent les restes de ce château, qui fut érigé au Xème siècle et reconstruit au XVème. Bien qu’il fut détruit en 1839 après le premier soulèvement carliste, il conserve encore quelques murs en pierres de taille de plus d’un mètre d’épaisseur et sous ceux-ci, plusieurs galeries voûtées.
Une des légendes autour de ce château raconte qu’il fut la demeure d’un lutin malfaisant qui terrorisait tous ceux qui s’en approchaient, raison pour laquelle personne ne l’habitait. Sa chambre est composée de 6 dalles, dont une qui est tombée et qui est recouverte par une autre de grande taille. Ce dolmen renferme de nombreuses légendes, dont une racontant qu’il a été construit par les sorcières, d’où il tiendrait son nom actuel.
Autres données importantes
Type de ressource : Ruines d’un ancien château
Période : XIème siècle
Horaires d’ouverture : toujours ouvert
Visites guidées : non disponibles
Plus d’informations / Contact :
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Calle Mayor, 8. Agurain/Salvatierra. 01200
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Tunnel de San Adrián
Le tunnel de San Adrián est une grotte naturelle située à 1 000 mètres d’altitude au cœur du parc naturel d’Aizkorri-Aratz. Il s’agit d’un tunnel qui traverse une montagne de roche, situé dans un environnement spectaculaire.
Il relie les provinces basques de Guipuscoa et Alava. Il est également un lieu historique par lequel ont transité, au fil des siècles, les pèlerins, les commerçants et les rois, puisqu’il représentait une importante voie de communication entre la Péninsule Ibérique et l’Europe. Il est également une des routes de l’intérieur du Chemin de Saint Jacques de Compostelle, tout comme le Chemin Royal des Postes et le Chemin Ignatien.
Il mesure seulement 70 mètres de long mais héberge en son intérieur l’ermitage de San Adrián et jusqu’à lui arrive une chaussée médiévale qui montre clairement son importance comme voie de communication dans le passé.
Autres données importantes
Type de ressource : Nature, religion
Horaires d’ouverture : toujours ouvert
Visites guidées : non disponibles
Accessibilité : En Alava, le village le plus proche du tunnel est Zalduondo (Alava). Il est possible de rejoindre le tunnel par un chemin goudronné qui rejoint le site de Zumarraundi (connu comme « Las petroleras », « Les Pétrolières »). Ce sont cinq kilomètres, dans un état inégal de conservation, le chemin gagne en hauteur et présente une certaine difficulté.
Plus d’informations / Contact :
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Calle Mayor, 8. Agurain/Salvatierra. 01200
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Parc mégalithique de Legaire - Cromlech de Mendiluze
Le cromlech de Mendiluze fut découvert en 1983 par Isidro S. de Urturi dans les champs de Legaire, dans la Sierra d’Entzia, et creusé un an plus tard par l’archéologue José Ignacio Vegas Aramburu.
Il s’agit d’un cercle de petites pierres parmi lesquelles se dressent quatre grands menhirs. On y a retrouvé une structure interne semblable à une ciste rectangulaire qui contenait des restes d’os et de charbons. Les études des archéologues ont défini que le cromlech basque était un monument réalisé par les communautés pastorales qui développaient leurs activités sur nos montagnes à la fin de l’Âge du Bronze et durant l’Âge du Fer (environ 1 000 ans Av. JC). Le monument a près de 2 700 ans et en son intérieur furent enterrés les habitants de la région.
Autres données importantes
Type de ressource : Restes archéologiques – Monument mégalithique
Période : Préhistoire, Âge du Fer
Horaires d’ouverture : toujours ouvert
Visites guidées : non disponibles
Accessibilité : le cromlech de Mendiluze se trouve à environ 1 km (20 minutes à pieds) du parking des champs de Legaire.
Plus d’informations / Contact :
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Château de Marutegi
Le château de Marutegi se dresse sur une colline proche de la commune d’Araja. Il a été érigé comme défense de frontières lors du Haut Moyen-Âge. Il est situé dans un endroit connu sous le nom de Murutegi (également appelé Marutegi).
Il fût fondé au VIIIème siècle par le roi García Iñiguez de Navarre, à la sortie de la Burunda vers la Llanada Alavesa. De par sa position stratégique, il fût un des châteaux clé durant les batailles entre la Navarre et la Castille.
Pour s’y rendre, il faut traverser Araia par sa route centrale jusqu’à atteindre l’usine abandonnée d’Ajuria. Continuer sur cette route vers les hameaux et, vite après avoir passé les derniers bâtiments de l’usine, garer la voiture. Vous trouverez à votre droite la côte du Tambour ou des Wagonnets, par laquelle glissaient ces engins chargés de gravier depuis la carrière située au bout de celle-ci. Cette côte est assez raide, vous pouvez donc choisir de monter par le sentier qui part à droite et qui, faisant une courbe, vous mènera jusqu’à la partie supérieure de la côte du tambour. Sans quitter à aucun moment le sentier, vous passerez par la carrière et longerez San Miguel pour vous rapprocher du Château de Marutegi. D’en bas, vous pourrez voir les restes perchés au sommet de la montagne.
Autres données importantes
Type de ressource : Ruines d’un ancien château
Période : VIIIème siècle
Situation sur Google Maps
Horaires d’ouverture : toujours ouvert
Visites guidées : non disponibles
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Castrum d’Henaio
Proche d’Alegría-Dulantzi, se trouve le castrum d’Henaio. Il s’agit d’un ancien village fortifié construit à la fin de l’Âge du Bronze et qui s’est développé durant l’Âge du Fer (840 à 100 av. JC).
Entre 1969 et 1970, a été réalisée une fouille archéologique révélant différentes phases de peuplement au cours d’environ 800 ans. De la première phase d’occupation, ont été découverts des murets en pierre très détériorés par les tâches de labour. De la phase suivante, a été révélé un des étages des logements qui conservait son tracé de plan circulaire. Sous ce niveau un autre, qui correspondait au premier établissement humain sur la colline. Il présentait les restes des trous permettant d’ancrer les poteaux en bois des premières constructions. Les différentes étapes datent du XIème et Xème siècle av. JC (fin de l’Âge du Bronze) et les dernières étapes du IVème au IIIème siècle av. JC (Âge du Fer). Il semblerait que l’occupation de la colline ait été motivée par ses fortes pentes sur trois de ses côtés. Celles-ci ont également été renforcées par une défense artificielle sous forme de terrasses et de murs, logiquement plus puissants sur son côté Sud, qui manquait d’une défense naturelle appropriée. Sa hauteur permettait de surveiller une zone de passage naturel, dans le sens Est-Ouest, ainsi que l’entrée des personnes depuis le sud, des monts de Vitoria. Le castrum possède la reproduction de deux maisons, similaires à celles de l’Âge du Fer, apparues durant les fouilles. De plan circulaire, avec un diamètre de 6 mètres et 4,5 mètres de hauteur. L’enceinte dispose de murs présentant une structure de poteaux verticaux et d’une clôture faite en bois avec un travail de vannerie et recouverte de mortier. De plus, a également été réalisée la reproduction de deux morceaux de muraille d’une longueur de 8 mètres chacun.
Autres données importantes
Type de ressource : Castrum celte
Période : Âge du Fer
Situation sur Google Maps
Horaires d’ouverture : veuillez consulter l’Office de Tourisme
Plus d’informations / Contact :
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http://www.alegria-dulantzi.eus/es/index.php
Téléchargements
Route d’Aldakio
Les pèlerins qui arrivaient depuis Guipuscoa sur les terres d’Alava, traversaient le tunnel de San Adrián et descendaient vers Zalduondo. Vers Aldakio, une déviation menait à Vitoria en passant par Galarreta, par le Chemin Royal des Postes.
Actuellement, ont été restaurés les restes de ce chemin, de nouveau aménagé pour le transit des personnes, car son utilisation et les mauvaises conditions météorologiques le détérioraient.
Plus d’informations / Contact :
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JOYAUX DE LA LLANADA
Église de San Martín de Tours - Gazeo
Le chemin agricole partant de l’église de Gaceo vers Agurain/Salvatierra correspond en réalité, au tracé centenaire du Chemin de Saint Jacques de Compostelle à son passage par Alava. La propre invocation du célèbre évêque de Tours évoque également les connexions intenses qu’a toujours eu Gaceo avec la route de Saint Jacques.
Malgré les récentes restaurations, l’extérieur de l’église révèle les profils propres d’un modeste temple roman de milieu rural. En passant le seuil, surgissant devant nos yeux se trouve le plus grand ensemble de peinture murale gothique de tout le Pays basque. Un exemple exceptionnel de la maîtrise de certains ateliers desquels nous ne savons rien et desquels très peu d’exemples sont connus de nos jours.
Les peintures ont été découvertes en 1967 lorsque le curé de la commune, accompagné d’un voisin enthousiaste, informa de la présence de grandes masses de couleur derrière le retable baroque. Les premières restaurations effectuées ont mis en évidence un ensemble de figures qui, lors de campagnes successives, seront complétées par les peintures qui parcourent la voûte du presbyterium.
Il est très probable qu’elles aient été créées dans un but funéraire, destinées à favoriser le salut de l’âme de la personne anonyme qui supporta son coût. C’est pourquoi, ce que nous montrent ces peintures est toute une géographie de l’au-delà chrétien médiéval, tel qu’il était imaginé au XIVème siècle.
L’abside présente le Trône de Gracia de grande taille, composé des figures trinitaires du Père, du Fils crucifié et du Saint Esprit sous forme de colombe. Sur la bande inférieure de l’abside, à gauche, apparaît l’image du calvaire avec un Christ crucifié entouré des figures de Marie et de Saint Jean l’Évangéliste. La scène est complétée par la présence de Longin, perçant de sa lance le flan du crucifié, tandis que Stephaton offre à ses lèvres l’éponge imprégnée de vinaigre.
Sur le côté droit apparaît la pesée des âmes des défunts dont l’archange Michel est protagoniste. Un démon tente de se jeter sur un des bassins de la balance pour altérer le résultat mais il est stoppé par l’archange qui transperce son corps avec une lance.
Tandis que le chevet présente la gloire céleste dans toute sa splendeur, le mur sud de l’église représente l’opposé, les tourments de l’enfer. Plusieurs âmes nues d’un geste malheureux pénètrent dans la gueule du redoutable Léviathan tandis que, plus haut, d’autres brûlent dans le chaudron de Pedro Botero.
L’ensemble se referme avec les peintures qui, en franges ordonnées, parcourent la voûte en berceau du presbyterium. Celles-ci montrent, avec un luxe de détails, la vie du Christ, depuis sa naissance jusqu’à sa mort et sa définitive montée aux cieux.
Gazeo est l’exemple vivant de l’aspect vibrant et coloré qu’avaient les églises de notre région qui, avec le temps ou une regrettable intervention, a fini par s’effacer. Heureusement, cette petite église rurale conserve encore en pigments les désirs et espoirs des habitants du XIVème siècle qui aspiraient à la vie éternelle dans l’au-delà.
Autres données importantes
Type de ressource : Édifice religieux – Église de style roman avec peintures
Période : XIIème siècle
Ubicación en Google Maps
Horaires d’ouverture : veuillez consulter les horaires des visites guidées auprès de l’Office de Tourisme de Llanada Alavesa.
Visites guidées : des visites guidées sont organisées pour découvrir cette église ainsi que celle d’Alaitza tous les samedis et dimanches de l’année à 11h00, et les mardis et jeudis en juillet et août à 11h00 également. La visite complète dure environ 2 heures et requiert un véhicule personnel afin de se déplacer de Gazeo à Alaitza. Le prix est de 4€ pour la visite des deux églises, 7€ pour la visite également des églises d’Añua et d’Arbulu ou du centre historique d’Agurain. Enfants de moins de 12 ans : gratuit. Réservations auprès de l’Office de Tourisme de Llanada Alavesa.
Plus d’informations / Contact :
Office de Tourisme de Llanada Alavesa
Calle Mayor, 8. Agurain/Salvatierra. 01200
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Brochure Joyaux de la Llanada
Visites guidées des joyaux de la Llanada
Fiche du Patrimoine Ouvert d’Alava Médiéval
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Centre d’Interprétation du Style Roman - Sanctuaire Nuestra Señora de Estíbaliz
À une dizaine de kilomètres de Vitoria-Gasteiz, en haut d’une colline devenue parc naturel, s’élève le joyau du style roman du Pays Basque.
Construite au milieu du XIIème siècle, il reste de cette époque la magnifique église, de nos jours convertie en sanctuaire hébergeant l’effigie médiévale de la Vierge d’Estíbaliz, sainte patronne d’Alava.
L’élégance de sa porte Speciosa, pleine de fines décorations végétales et figuratives, la solennité de ses trois absides, l’originalité de ses modillons, la beauté de ses fonts baptismaux et la maîtrise sculpturale des chapiteaux intérieurs s’associent pour offrir au visiteur un véritable voyage dans le passé.
De plus, à proximité, se trouve le moderne Centre d’Interprétation du Style Roman d’Alava, qui permet de mieux comprendre les particularités de ce style sur le territoire d’Alava, sa variété, son amplitude géographique et sa richesse ornementale. Un point de départ idéal pour se plonger dans le style roman d’Alava et de Treviño. Tout cela peut être complété par une promenade à travers les forêts, sentiers et chemins, qui connectent le Sanctuaire d’Estíbaliz avec les principales églises romanes de la Llanada Alavesa, fleurissant aux alentours.
Autres données importantes
Type de ressource : Édifice religieux – Sanctuaire / Centre d’Interprétation
Période : Milieu du XIIème siècle
Plus d’informations / Contact :
Sanctuaire Nuestra Señora de Estíbaliz Centre d’Interprétation du Style Roman en Alava
Cerro de Estíbaliz s/n. 01193 Villafranca de Estíbaliz
TEMPORAIREMENT FERMÉ
Patrimoine Ouvert d’Alava Médiéval :Sanctuaire Nuestra Señora de Estíbaliz
Église Nuestra Señora de la Asunción d’Alaitza
Sur les pentes de la Sierra d’Entzia, retirée des principales voies de communication de la province, se trouve la petite commune d’Alaiza. Ses rues et ses grandes maisons en pierres nous parlent d’un passé lié au travail de la terre et au pâturage, mais rien ne semble présager ce que l’on va trouver à l’intérieur de son église.
Les premières informations documentées du village d’Alaiza sont tardives, datant du milieu du XIIIème siècle, nous ne savons donc pas qui ont pu être les personnes chargées de construire l’église romane du XIIème siècle que nous contemplons.
Son extérieur affiche quelques particularités. Le mur orienté sud présente deux entrées romanes, nous indiquant qu’il y avait un portail aujourd’hui défiguré. Nous pouvons également déduire la présence de deux nefs, très rare dans la région. À titre de curiosité, si vous parcourez l’extérieur du chevet, en affinant votre vue, vous pourrez localiser une ancienne stèle romane cachée dans la maçonnerie de ses murs. Tout cela indique que, bien que nous n’ayons pas de données documentaires qui le prouvent, les restes archéologiques montrent que ces terres ont été habitées depuis des temps immémoriaux.
Mais la véritable surprise se trouve à l’intérieur. Après avoir passé un énorme arc qui sépare la nef latérale de la nef principale, les peintures de l’abside dominent complètement l’image. Toute la voûte du presbyterium et l’abside sont complètement remplies de curieuses peintures rouges qui, précisément par leur étrangeté, ont conduit à tout type de lectures et d’interprétations.
Au centre de l’abside, le lieu le plus important, apparaît le siège d’un château. Des personnages tentent de le défendre de l’intérieur tandis qu’ils voient comment huit chevaliers dirigent une attaque munis de lances, de boucliers et d’arbalètes. L’un d’eux porte des vêtements éclatants et une couronne sur la tête, ce qui nous permet de dire qu’il s’agit sans aucun doute d’un roi.
À ses côtés, une procession de femmes se dirige avec des offrandes dans leurs mains vers une maison, à l’intérieur de laquelle se trouvent deux femmes richement parées. Il est fort probable que nous soyons face à la célébration d’un accouchement, puisque nous pouvons également voir sur un de ses murs latéraux, la scène de l’accouchement d’une femme.
La guerre, la vie et également la mort. Du château surgit une ligne comme une passerelle sur laquelle passe un cortège funèbre. Des femmes accompagnent deux hommes qui portent sur leurs épaules le corps du défunt.
En définitive, les peintures d’Alaiza nous présentent des scènes quotidiennes de la vie de la noblesse médiévale. Il est surprenant de voir qu’il n’y a aucun signe d’images religieuses, ce qui peut s’expliquer par le fait que ces églises sont nées comme espaces nettement privés, destinés à l’exaltation et à la conservation de la mémoire des lignées qui les ont construites.
Autres données importantes
Type de ressource : Édifice religieux – Église de style roman avec peintures du XIVème siècle
Période : XIIème siècle
Horaires d’ouverture : veuillez consulter les horaires des visites guidées auprès de l’Office de Tourisme de Llanada Alavesa.
Visites guidées : des visites guidées sont organisées pour découvrir cette église ainsi que celle de Gazeo tous les samedis et dimanches de l’année à 11h00, et les mardis et jeudis en juillet et août à 11h00 également. La visite complète dure environ 2 heures et requiert un véhicule personnel afin de se déplacer de Gazeo à Alaitza. Le prix est de 4€ pour la visite des deux églises, 7€ pour la visite également des églises d’Añua et d’Arbulu ou du centre historique d’Agurain. Enfants de moins de 12 ans : gratuit. Réservations auprès de l’Office de Tourisme de Llanada Alavesa.
Plus d’informations / Contact :
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Église de San Martín de Tours - Arbulu
L’impressionnante position de l’église d’Arbulo nous annonce que nous sommes face à un des grands temples de la Llanada Alavesa.
Depuis ce promontoire se divisent les communes d’Argómaniz, Oreitia, Matauko et, au fond, la colline où se dresse le Sanctuaire de Nuestra Señora de Estíbaliz. D’ici était également contrôlé le passage des pèlerins qui parcouraient le Chemin de Saint Jacques de Compostelle, dont les échos lointains peuvent encore se voir dans les coquilles qui décorent les chapiteaux d’entrée au temple.
L’église d’Arbulo fut sur le point de s’écrouler il y a quelques dizaines d’années, lorsque ses toits en bois se sont effondrés laissant ses voûtes en pierre exposées aux éléments climatiques. Heureusement, une restauration d’urgence a permis de sauver un édifice extraordinaire et, grâce cela, la découverte de restes picturaux surprenants cachés sous de nombreuses couches de chaux.
La taille et la richesse des voûtes nervurées de l’église annoncent que nous sommes face à une construction de la fin du XVème siècle. Mais, en se rapprochant du chevet, nous pouvons voir que son histoire constructive est beaucoup plus complexe… Lorsque le retable, actuellement exposé au Musée Diocésain d’Art Sacré de Vitoria-Gasteiz, a été retiré, sont apparues les peintures de l’ancien chevet roman du XIIème siècle, dont le mur a été conservé lorsqu’a été réalisé l’agrandissement d’époque moderne.
Une restauration réussie a permis d’extraire la polychromie d’origine, laissant à la vue un ensemble surprenant de figures de couleur intense rouge ocre difficiles à interpréter. Des oiseaux s’affrontant, d’étranges quadrupèdes, des roues, des étoiles, des arbres, des symboles de signification obscure… et, le plus étonnant, pas une seule image religieuse à part deux croix de consécration qui encadrent la baie. Sur ce mur, avec une volonté qui nous est inconnue, les personnes ayant commandé les peintures ont voulu représenter la nature de l’environnement, le ciel, la terre, les animaux… en définitive, ce de quoi vivaient les personnes du XIIème siècle.
En levant les yeux sur les voûtes de l’église, vous verrez du côté du chevet, un des meilleurs ensembles de clés gothiques de toute Alava. Entourée de saints et de saintes, sur la clé centrale apparaît l’image de la Vierge avec l’Enfant, accompagnée des Saints Jean. En regardant vers l’extrémité sud, nous pouvons voir un couple charmant vêtu des meilleures tenues de la fin du XVème siècle. En premier lieu, apparaît une femme soutenant un sceptre décoré, accompagné d’un homme qui porte un objet circulaire. Nous sommes face au portrait vivant de ceux qui ont financé l’agrandissement de l’église, le couple commettant qui appartient probablement à la lignée des Arbulo, comme le reflète le bouclier héraldique représenté sur une autre clé de l’église. Une façon de montrer comment les personnes qui assuraient les frais de ces œuvres laissaient leur empreinte pour la postérité sur la pierre ou le pigment.
Autres données importantes
Type de ressource : Édifice religieux
Période : XVIème siècle
Horaires d’ouverture : veuillez consulter les horaires des visites guidées auprès de l’Office de Tourisme de Llanada Alavesa.
Visites guidées : des visites guidées sont organisées pour découvrir cette église ainsi que celle d’Añua tous les samedis de l’année à 13h00, et les mardis en juillet et août à 13h00 également. La visite complète dure environ 2 heures et requiert un véhicule personnel afin de se déplacer d’Arbulu à Añua. Le prix est de 4€ pour la visite des deux églises, 7€ pour la visite également des églises de Gazeo et d’Alaitza ou du centre historique d’Agurain. Enfants de moins de 12 ans : gratuit. Réservations auprès de l’Office de Tourisme de Llanada Alavesa.
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Ermitage Sanctuaire de Nuestra Señora de Ayala
L’ermitage de Nuestra Señora de Ayala est une construction de style roman datant du XIIIème siècle. Il se trouve dans ce qui est aujourd’hui le hameau déserté d’Ayala.
À l’intérieur de l’ermitage, se distinguent les modillons avec leurs étranges formes zoomorphes, ainsi que douze croix de consécration de l’époque médiévale. Ce temple fait partie d’une des étapes du Chemin de Saint Jacques de Compostelle.
Autres données importantes
Type de ressource : Édifice religieux
Période : XIIIème siècle
Horaires d’ouverture : l’ermitage reste fermé sauf lors des processions et des visites guidées.
Visites guidées : en été 2020, ont été réalisées des visites guidées du paysage culturel d’Alegría-Dulantzi, qui comprenait le castrum d’Henaio, le hameau dépeuplé d’Ayala et le centre historique d’Alegría-Dulantzi. Veuillez consulter auprès de l’Office de Tourisme les prochaines dates de visites.
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Église Nuestra Señora de la Natividad de Añua
La commune d’Añua se trouve au cœur de la Llanada Alavesa entre les communes d’Alegría-Dulantzi et d’Elburgo. Bien qu’elle soit aujourd’hui en dehors du tracé du Chemin de Saint Jacques de Compostelle, au Moyen-Âge, elle avait probablement un lien plus étroit aussi bien avec ce chemin qu’avec les autres voies de commerce qui parcouraient les terres d’Alava.
Malgré que, depuis l’époque médiévale, le village d’Añua ait conservé une population stable relativement faible, les familles qui dominèrent et exploitèrent les terres et les pâturages des alentours, amassèrent d’importantes fortunes. C’est cette force de la noblesse locale qui explique l’ambition et la qualité artistique qu’affiche son église.
La construction de l’édifice a débuté à la fin du XIIème siècle et sa première étape dura jusqu’au début du XIIIème siècle. Ont participé aux travaux les meilleurs ateliers du style roman d’Alava, mais avec une nouveauté importante. Ici, et peut-être pour la première fois, ces maîtres constructeurs ont vu la possibilité de faire un pas en avant et d’incorporer un langage nouveau : le gothique.
C’est dans ce contexte qu’Añua est généralement décrite comme une église de transition, dans laquelle le style roman de ses baies et modillons laisse place à un style gothique naissant qui se manifeste au travers de la verticalité des parements et dans la beauté des voûtes nervurées de son chevet. Mais avant de pénétrer à l’intérieur, n’oubliez pas de jeter un œil aux modillons qui soutiennent l’auvent, un sympathique sculpteur accompagné de deux exhibitionnistes pour le moins surprenants vous attendent.
Une fois dedans, nous découvrons à simple vue deux phases différentes de construction qui pouvaient se déduire depuis l’extérieur. Le chevet médiéval s’unit à une grande nef couverte par une magnifique voûte qui conserve des peintures de la Renaissance, érigée au milieu du XVIème siècle. Ses promoteurs, appartenant à la lignée des Otazu-Guevara, en échange du financement de l’agrandissement, ont ouvert une chapelle dans le mur nord dédiée à Saint Sébastien où se trouvait le magnifique retable consacré à la vie de ce saint.
Lorsque l’église a été restaurée dans les années quatre-vingt-dix, sont apparues les peintures murales datant du Moyen-Âge se trouvant sur le chevet, derrière le retable baroque. Curieusement, dessinée avec le rouge ocre habituel sur un fond en chaux blanche, surgit une scène de siège d’un château qui rappelle fortement les peintures d’Alaiza.
L’église d’Añua nous enseigne, comme un véritable miroir de son histoire, les évènements par lesquels sont passé la commune et son temple. Pendant les périodes de prospérité économique, ses habitants entreprirent un chantier ambitieux qui, sous l’impulsion des grandes familles qui dominaient ces terres, grandit jusqu’à devenir la magnifique image telle que nous la connaissons aujourd’hui.
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San Bitor
En partant du Col d’Azazeta ou du centre de Gauna, nous accédons à l’ermitage de San Bitor, situé à quelques mètres du sommet du mont Itxogana, à proximité d’une zone de loisir.
Cet ermitage est une construction de style rural. Le saint de San Bitor est originaire du village d’Elorriaga en Álava.
Les habitants de la commune de Gauna conservent le crane de San Bitor dans un récipient en argent et, chaque année, ils le montent à l’ermitage pour y passer de l’eau au travers. Cette eau est utilisée pour bénir les champs et acquière également des propriétés curatives.
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PATRIMOINE CIVIL ET INDUSTRIEL
Kulturgune - Musée Ethnographique de Zalduondo
À côté de l’Église de Zalduondo, se trouve le Palais Lazarraga-Amezaga, une construction datant du XVIème siècle, qui héberge actuellement le Musée Ethnographique.
Vous pourrez y découvrir plusieurs collections d’éléments religieux, des peintures, des œuvres en céramique et des sculptures en bois, qui vous aideront à connaître l’histoire, la culture et l’art de la région.
À l’extérieur du bâtiment, son monumental bouclier et une sculpture taillée dans la pierre attireront votre attention. Ce bâtiment a été réalisé en hommage à Blas Arratibel, habitant du village qui a construit la culture populaire.
Le musée ethnographique de Zalduondo illustre à travers plusieurs siècles, l’histoire, l’ethnologie, le folklore et l’art de la région. Le propre palais dans lequel se trouve la collection est une œuvre d’art en soi, notamment de par ses peintures murales datant du XVIème siècle. Mention spéciale doit être faite à son espace dédié aux traditionnels carnavals ruraux d’Alava, où sont présentés les différents personnages qui participent à ces fêtes.
Autres données importantes
Type de ressource : Centre culturel – Musée
Situation sur Google Maps https://goo.gl/maps/bKMBTGdmUhNif5gw8
Horaires d’ouverture : dimanche de 12h00 à 14h00
Visites guidées : Des visites guidées peuvent être organisées pour les groupes, en appelant le 0034 945 304 393.
Plus d’informations / Contact :
Directement auprès de Kulturgune : 0034 945 304 393 / lurleku@gmail.com ou à l’Office de Tourisme de Llanada Alavesa
Calle Mayor, 8. Agurain/Salvatierra. 01200
Tél : 0034 945 30 29 31
Brochure Kulturgune – Musée Ethnographique
Centre Historique d’Agurain
La ville fortifiée d’Agurain/Salvatierra est un des lieux d’Alava qui conservent le mieux l’essence de son histoire entre ses murs.
Malgré le fait d’avoir souffert d’un effroyable incendie au XVIème siècle, elle conserve encore son entrelacs médiéval, une bonne partie de ses murailles et les temples religieux : les églises gothiques de San Juan et Santa Maria, et le curieux ermitage roman de San martin.
La promenade dans ses rues remplies de palais datant de la Renaissance et baroques, son ancien quartier juif, ainsi que la visite des arcades (porches construits pour accueillir ses marchés populaires), nous permettent de mieux connaître le présent et le passé d’une ville qui conserve encore son caractère seigneurial.
Des documents du lointain XIème siècle nous parlent de l’existence d’un petit hameau appelé « Hagurahin ». Avec à peine 50 habitants, sa position stratégique attira l’attention du monarque castillan Alfonso X pour fonder une cité fortifiée prospère. À quelques kilomètres de la frontière du royaume de Navarre et en plein sur le tracé des voies de commerce et de pèlerinage les plus actives, la nouvelle ville de Salvatierra connu un développement croissant au fil des siècles, parfaitement gravé dans ses rues et ses constructions civiles et religieuses, qu’elle a su conserver.
Avec la visite guidée panoramique, le visiteur pourra apprécier la majesté des deux grandes paroisses : Santa María et San Juan. La première est un édifice gothique qui possède en son intérieur un des chœurs plateresques les plus spectaculaires d’Alava. Son retable, réalisé par le célèbre sculpteur d’Agurain, Lope de Larrea, est un modèle unique du savoir-faire des artistes locaux de la fin du XVIème siècle. L’église de San Juan, conçue comme une authentique église forteresse, domine avec son imposant portique baroque une des principales places. Son chemin de ronde offre quant à lui de superbes vues sur la sierra voisine d’Aizkorri-Aratz.
Dans ses rues, vous rencontrez d’autres témoins historiques, tels que les fameuses « arcades » qui étaient de longues rues dotées d’arcades sous lesquelles s’organisaient les marchés pour protéger les commerçants des intempéries.
En outre, un itinéraire composé de 10 points d’intérêt a été créé avec des codes QR pour en savoir plus sur l’histoire et l’architecture de la commune.
Données importantes
Type de ressource : Centre historique.
Horaires d’ouverture : veuillez consulter les horaires des visites guidées auprès de l’Office de Tourisme de Llanada Alavesa.
Visites guidées : des visites guidées sont organisées pour découvrir le centre historique d’Agurain ainsi que les églises de Santa Maria et de San Juan tous les dimanches de l’année à 13h00, et les jeudis en juillet et août à 13h00 également. La visite complète dure environ une heure. Le prix est de 4€, 7€ si vous souhaitez également visiter les églises de Gazeo et d’Alaitza ou les églises d’Añua et d’Arbulu. Enfants de moins de 12 ans : gratuit. Réservations auprès de l’Office de Tourisme de Llanada Alavesa.
Plus d’informations / Contact :
Office de Tourisme de Llanada Alavesa
Calle Mayor, 8. Agurain/Salvatierra. 01200
Tél : 0034 945 30 29 31
Brochure
Forêt Industrielle d’Ajuria-Urigoitia
Un des paysages industriels les plus beaux du Pays Basque : l’environnement de la fonderie Ajuria y Urigoitia à Araia (Asparrena, Álava). Barrages, forêts, charbonnières, hangars…
Il s’agit d’une des premières sidérurgies du pays, située à l’entrée du Parc Naturel Aizkorri-Aratz, un lieu où la nature et l’industrie sont inséparables.
Araia a été un lieu privilégié pour l’industrie du fer. Les mines de fer d’Aratz, la richesse forestière et l’abondance de l’eau ont favorisé l’implantation à Araia d’une des plus célèbres forges de la province.
Malgré qu’à Araia d’autres forges aient existé avant celle-ci, le complexe de fonderie « San Pedro de Araia » ou l’usine d’Ajuria, comme elle est appelée aujourd’hui, fut sans aucun doute la plus importante de toutes. De 1848 jusqu’à sa fermeture en 1985, elle fut une avant-garde des différents complexes industriels métallurgiques. Les charrues d’abord puis les batteuses ensuite, ont porté le nom d’Araia dans tous les champs. Ici a été installé le premier four électrique à induction de tout le pays et un des premiers hauts-fourneaux du Pays Basque. Ce fut la première entreprise sidérurgique moderne du Pays Basque, avec celle de Bolueta (Biscaye).
L’usine d’Ajuria fut protagoniste de plusieurs grandes avancées. « l’entreprise est également devenue importante car en 1929, elle a été la seule entreprise espagnole à continuer de produire du fer doux par le procédé de puddlage, et à partir de 1933, elle est la seule productrice de lingot de charbon végétal. De plus, soulignons également un autre évènement historique de la sidérurgie espagnole dont a été protagoniste l’entreprise : en 1906, elle a mis en fonctionnement le premier four électrique d’Espagne pour fabriquer de l’acier, adoptant ainsi précocement une technologie qui était encore en phase d’expérimentation, puisque les premiers essais avaient été réalisés en Europe seulement dix ans plus tôt ».
Données importantes
Type de ressource : Patrimoine Industriel
Dates : XIXème siècle
Situation sur Google Maps https://goo.gl/maps/Ycc3hruKLekoBnM38
Horaires d’ouverture : toujours ouvert.
Visites guidées : non disponibles.
Accessibilité : il existe un espace destiné au stationnement à côté de l’usine.
Plus d’informations / Contact :
Maison du Parc Aizkorri-Aratz Parketxea
Intuxi Kalea, 48. Araia
Tél : 0034 945 38 69 64 / 0034 688 62 99 32
parketxe.aizkorriaratz@gmail.com
ARTISTES ET ARTISANS
Paco San Miguel - SCULPTEUR
Sculpteur de formation et d’action, il réalise depuis la fin des années soixante-dix une recherche individuelle de manière méditative éloignée des circuits du mainstream, une enquête personnelle qui part de la relation de l’être humain avec la nature en utilisant comme moyen la matière (essentiellement du marbre) qu’il travaille, perce et subvertit pour l’intégrer dans et sur l’espace, ses vides et ses présences.
L’utilisation de la raison face à l’impulsion de l’intuition lorsqu’il fait face à la matière, lui permet d’aborder plusieurs échelles et degrés aussi bien sur les pièces uniques d’intérieur ou d’extérieur que sur les ensembles sculpturaux intégrés dans les places publiques ou dans les milieux naturels.
Avec une conception holistique qui imprègne tout son travail et principe vital, la terre et la tradition mythologique, et l’ethnographique du peuple basque marquent ses propositions créatives. Dans la configuration de leur coupe et de leur forme, l’abstraction est devenue leur langage propre caractéristique, un langage de fondements philosophiques et métaphysiques où l’expérience humaine et la métamorphose de notre environnement contemporain font face aux forces naturelles de l’être et de son territoire. La géométrie et l’utilisation réitérée du cercle et des angles droits donnent à ses sculptures un caractère formel et symbolique comme reflet clair et équilibré du paysage intérieur et extérieur.
Txus Gruzeta - BIJOUX
La créativité est le chemin. Un bijou n’est pas seulement un ornement, c’est quelque chose auquel vous vous accrochez… et qui vous emporte.
Activité
Création et élaboration de bijoux. Cours de bijouterie dans mon atelier et stages de bijoux fantaisie dans les municipalités.
Matières premières
Essentiellement de l’argent, mais également de l’or, du bronze, du laiton et de l’étain. Pierres et matériaux organiques. Vernis et résines acryliques.
Technique d’élaboration
Pièces réalisées avec des techniques basiques de bijouterie, percer, limer, ciseler, etc. certaines en utilisant des bases fondues et toutes unies par des soudures en argent.
Processus de travail
Le métal est préparé selon les besoins de la pièce à réaliser : plaque et fils de différentes épaisseurs, puis la pièce est construite en soudant les différentes parties avec une soudure en argent. Certaines de ces pièces sont réalisées sur des bases fondues à la cire perdue. Elles sont ensuite nettoyées à l’acide, révisées et polies. Pour les bijoux avec pierres, il faudra d’abord les sertir avant le polissage. Les résines acryliques s’appliquent sur le métal terminé avant de les introduire dans le four.
Histoire de l’atelier
En 1985, je commence à créer des accessoires pour différentes boutiques et à les commercialiser sur les marchés en été.
En voyageant dans différents pays d’Amérique du sud, d’Amérique du Nord et en Inde, je commence à apprendre différentes techniques de bijouterie. Je réalise une formation de gemmologie au sein du département des minéraux et des pierres précieuses de l’Université d’Ouro Preto au Brésil.
En 1992, je monte mon atelier à Arrasate.
J’assiste à plusieurs cours à Barcelone « Interprétation d’un design en bijouterie » à l’Escola d’Arts i Oficis et, avec la même professeure Ana Font, à une introduction au modelage en cire.
En 2006, je déménage mon atelier à Heredia-Barrundia.